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Le pélerinage

Le Hajj et la Omra Selon la Voie Des Pieux Prédécesseurs


Faire le Hadj en étant endetté ou avec de l’argent prêté

Publié le 3 Février 2009, 08:18am

Catégories : #Fatwas

Al-Lajnah ad-Dâ-ima & SHeikh Ibn ‘Uthaymîn


dimanche 1er janvier 2006, par Ismaïl

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Question :


Lorsqu’un musulman veut accomplir l’obligation du Hadj alors qu’il a de l’argent qu’on lui a prêté, doit-il demander la permission aux prêteurs ou aux personnes auprès de qui il a une dette l’autorisation, ce qui lui permettait d’exécuter le Hadj ? Est-ce que son Hadj serait authentique ?

Réponse :

Si la situation est comme vous l’avez rappelée, concernant le fait que le ou les prêteurs l’excusent pour qu’il exécute le Hadj avant le remboursement de sa dette, il n’y a pas de mal en cela, à accomplir le Hadj avant de rembourser sa dette. Et il n’y a rien qui affecte l’authenticité du Hadj pour celui qui emprunte auprès d’eux dans une telle situation. [1]


Question :


Pour celui qui a des dettes, le Hadj est-il obligatoire ?


Réponse :


Lorsque la personne a des dettes, et que celles-ci englobent l’ensemble de l’argent qu’elle possède, il n’est pas obligatoire pour cette personne de faire le Hadj. Certes Allâh - Ta’âla - a commandé le Hadj pour celui qui en a les capacités, Il - Ta’âla - a dit :


« Et c’est un devoir envers Allâh pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allâh Se passe largement des mondes. »

 [2]


Ainsi, cette personne doit tout d’abord s’acquitter de ses dettes, puis si après cela, elle trouve la facilité [financière], elle peut partir faire le Hadj. Ceci dit, si les dettes sont inférieures à l’argent qu’elle possède, la personne doit payer ses dettes et faire le pèlerinage [Hadj] par la suite, en dehors du fait que cela soit obligatoire ou surérogatoire. Mais pour ce qui est de l’obligation, la personne se doit de se hâter pour cela. Et pour ce qui est [d’un acte] surérogatoire, cela est bon [si la personne se hâte à le faire], et c’est au bon vouloir de la personne [pour les actes surérogatoires], si elle souhaite ou pas [le faire], et si elle ne le fait pas, il n’y a pas de péché pour elle. [3]

Notes

[1] Fatâwa al-Lajnah ad-Dâ-ima lil-Bouhouth al-‘Ilmiyyah wal-Iftâ, 11/46-47


[2] Coran, 3/97


[3] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ‘Uthaymîn, 21/81-82




Source :


http://www.manhajulhaqq.com
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